RJC 2023 - Ressources

Lien Zoom (le lien est le même pour le lundi 5 et le mardi 6)  : https://u-paris.zoom.us/j/83919913975?pwd=aDlxY3dia3pZc1BsTmpZWU5GUmhwUT09  ID de réunion : 839 1991 3975    Code secret : 814374

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Exemplier et bibliographie de la présentation de K. Schuchman (DYNADIV, Université de Tours), Quand la transgression de la norme linguistique favorise l'appropriation linguistico-culturelle : le cas des apprenants exilés. 

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Merci de nous contacter à rjc.ed622@gmail.com pour toute demande d'attestation de présence ou de participation aux RJC. 

RJC 2023 - Programme

26e Rencontres Jeunes Chercheurs de l’ED 622

Norme(s) et transgression(s) en sciences du langage : contextes, pratiques et enjeux

les 5 et 6 juin 2023 à Paris

Université Sorbonne Nouvelle Maison de la Recherche 4 rue des Irlandais, 75005 Paris, Salle Athéna

Créées en 1998, les Rencontres Jeunes Chercheurs de l’ED 622 « Sciences du langage »  (Université Paris Cité et Université Sorbonne Nouvelle) offrent la possibilité aux jeunes  chercheurs et chercheuses inscrit·es en Doctorat ou en Master Recherche de présenter leurs travaux  sous forme de communication orale.  

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la 26ème édition des Rencontres Jeunes Chercheurs de l’Ecole Doctorale 622 aura lieu les 5 et 6 juin 2023, en présentiel à l’Université Sorbonne Nouvelle (Maison de la Recherche, salle Athéna) au 4 rue des Irlandais 7005, ainsi qu’en distanciel. Le lien pour la visioconférence sera communiqué ultérieurement sur le site du colloque : https://rjc2023.sciencesconf.org/. Toute information complémentaire y sera également indiquée. 

Merci à nos conférencier.ères invité.es, José Ignacio Aguilar Rio et Claire Pillot-Loiseau. 

Vous trouverez le programme des RJC en cliquant ici : Programme

Pour nous contacter : 

rjc.ed622@gmail.com

Responsables du comité d’organisation : Marie Bouchet (marie.bouchet@u-paris.fr), Coline Caillol (coline.caillol@u-paris.fr) et Sara Salmi (sara.salmi@sorbonne-nouvelle.fr)

 

RJC 2023 - Appel à Communication

USN       UPC

Norme(s) et transgression(s) en sciences du langage : contextes, pratiques et enjeux

Les 5 et 6 juin 2023 à Paris

Créées en 1998, les Rencontres Jeunes Chercheurs de l’ED 622 « Sciences du langage » (Université Paris Cité et Université Sorbonne Nouvelle) offrent la possibilité aux jeunes chercheurs et chercheuses inscrit·es en Doctorat ou en Master Recherche de présenter leurs travaux sous forme de communication orale. 

Le thème de cette année porte sur une réflexion autour des concepts de normes et de transgressions. Dans tous les domaines mais particulièrement en sciences du langage, la norme est une notion essentielle d’encadrement, d’organisation et de régulation, dont le versant nécessaire est la transgression : si usages et pratiques normés existent, c’est qu’ils s’inscrivent obligatoirement en opposition à d’autres usages et pratiques alors jugés « transgressifs ». Les chercheurs et chercheuses interrogent les concepts de normes et transgressions à différentes étapes de leurs travaux : dans l’élaboration de la méthodologie, dans la sélection, la collecte et l’analyse des données et dans la prise en compte des considérations éthiques. 

Le thème des RJC 2023 ne s’inscrit dans aucun cadre théorique précis afin de donner libre cours aux différentes interprétations des potentiel·les participant·es. Seule contrainte, les propositions soumises devront s’inscrire dans le domaine des sciences du langage.

Comment les concepts de normes et transgressions s’appliquent-ils aux méthodes, pratiques et paradigmes théoriques des chercheurs et chercheuses ? 

Chaque domaine en sciences du langage est régi par ses choix méthodologiques respectifs (logiciel, outil, corpus, processus expérimental, analyse statistique, etc.), qui peuvent être considérés comme des normes dictant la « bonne pratique » de la recherche. Ces normes méthodologiques existent pour encadrer le travail de recherche, et garantissent une certaine homogénéité dans la démarche scientifique. Le recours à des normes solides et universelles est une solution parmi d’autres pour remédier au problème des « degrés de liberté » des chercheur·es (researcher degrees of freedom) qui facilitent le rapport de résultats vérifiant de fausses hypothèses (Simmons et al., 2011). Cependant, l’évolution constante des outils et approches en sciences du langage implique également de se positionner contre certaines méthodes traditionnelles, et de ce fait, de les transgresser. Le développement des statistiques bayésiennes au détriment des statistiques fréquentistes est un exemple de ce phénomène. Comment ces transgressions sont-elles reçues par la communauté scientifique ? Par quels procédés la transgression méthodologique peut-elle évoluer vers le fondement d’une nouvelle norme ? Enfin, la question de la norme et de la transgression se pose d’autant plus dans un contexte de recherche pluridisciplinaire, où les chercheur·es doivent se conformer aux multiples exigences des champs respectifs. Si, dans tous les domaines, la neutralité des chercheurs et chercheuses·es est reconnue comme essentielle, certains thèmes les amènent pourtant à prendre position (études de genre, post-coloniales, sociologiques, religieuses, politiques, etc.) et à s’interroger sur une transgression de cette norme qui resterait éthique (Koren, 2013). Les chercheur·es sont ainsi invité·es à discuter et partager leurs réflexions sur leurs approches et pratiques méthodologiques à la lumière des concepts de norme et de transgression. 

De quelle manière les concepts de normes et de transgressions sont-ils appréhendés dans les données et les travaux des chercheurs et chercheuses en sciences du langage ? 

La norme, qu’elle soit respectée ou transgressée, contribue à l’orientation scientifique des chercheur.es, voire à leur positionnement, lorsqu’il s’agit de collecter, traiter et analyser les données. Leur interprétation peut alors se faire sous divers angles. Tout d’abord, les normes (socio)linguistiques des pratiques langagières peuvent être envisagées à travers le prisme de la variation.  Par exemple, les normes prescriptives (Baggioni et Moreau, 1997) mettent en avant un modèle « standard » qui serait en opposition avec des variétés « transgressives », qu’elles soient orales ou écrites, stylistiques ou contextuelles (dialecte local, écriture SMS, messages vocaux, discours de certains groupes sociaux minoritaires, etc. (Durand et al., 2009 et Zouhour Messili-Ben, 2010)). Dans un second temps, les concepts de normes et de transgressions peuvent concerner les données de la recherche en elles-mêmes, en tant qu’objet d’étude. Quelles sont les données standards en sciences du langage, et comment peut-on transgresser ces normes afin d’étudier des données moins acceptables, mais dont le fonctionnement est d’autant plus intéressant à mettre en lumière (propos racistes, sexistes ou injurieux, par exemple) ? Ces questionnements peuvent également nous amener vers une redéfinition de la norme dans sa diversité (Feuillard, 2015). Les chercheur·es sont ainsi invité·es à discuter de la manière dont leurs données, dans leur collecte et leur analyse, se confrontent aux notions de normes et de transgressions, dans leur acceptation et parfois même dans leur redéfinition. 

Les thématiques abordées ci-dessus ne sont que des illustrations de possibles communications, nous encourageons toutes autres propositions dans tous les domaines et sous-domaines des sciences du langage sur le thème de la norme et de la transgression : acquisition du langage et des langues, analyse du discours, anthropologie linguistique, didactique des langues et des cultures, génétique textuelle, histoire des idées linguistiques, linguistique générale, linguistique historique et comparée, morphologie, philologie, phonétique, phonologie, pragmatique, psycholinguistique, rhétorique, sémantique, sociolinguistique, syntaxe, TAL, traduction et traductologie, typologie linguistique.  

Références citées

Baggioni D. & Moreau, M.-L., (1997). Norme, dans Marie-Louise Moreau (éd.), Sociolinguistique. Les concepts de base., Sprimont: Mardaga,  217-223.

Durand, J., Laks, B., & Lyche, C. (2009). Phonologie, variation et accents du français. Paris: Hermès. Paris : Hermès. 

Feuillard, C. (2015). Les normes dans leur diversité. Quelle pertinence ? Écho Des Études Romanes, 11(1), 7–33.https://doi.org/10.32725/eer.2015.001

Ghliss, Y., & André, F. (2017). Après la collecte, l’anonymisation: Enjeux éthiques et juridiques dans la constitution du corpus 88MILSMS. Dans G. L. Ciara R. Wigham (éd.), CORPUS DE COMMUNICATION MÉDIÉE PAR LES RÉSEAUX. L’Harmattan.

Koren, R. (2013). Ni normatif ni militant: Le cas de l’engagement éthique du chercheur. Argumentation et Analyse du Discours, 11, Article 11.https://doi.org/10.4000/aad.1572

Simmons, J. P., Nelson, L. D., & Simonsohn, U. (2011). False-Positive Psychology: Undisclosed Flexibility in Data Collection and Analysis Allows Presenting Anything as Significant. Psychological Science, 22(11), 1359–1366. https://doi.org/10.1177/0956797611417632

Zouhour Messili-Ben Aziza. (2010). Le langage sms: sous-produit de l'oral et de l'écrit ou véritable langage écrit ? Revista Interacções, 16(6), 110-121

Soumission & informations pratiques

Le colloque aura lieu à la Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle au 4, rue des Irlandais 75005 Paris. 

Toute personne souhaitant réaliser une communication est invitée à soumettre un résumé anonyme d’un maximum de 3 000 caractères espaces comprises (hors figure(s) et bibliographie) en français jusqu’au 14 février 2023 à 19H dans l’espace SciencesConf disponible à l’adresse suivante : https://rjc2023.sciencesconf.org/

La langue du colloque est le français. Les communications orales durent chacune 20 minutes suivies de 10 minutes de discussion. Dans un esprit de convivialité, nous encourageons fortement les participant·es à venir en présentiel, mais un mode hybride sera envisagé pour les personnes ne pouvant pas se déplacer. Le colloque est ouvert à tous : masterant·es, doctorant·es, jeunes chercheur·es. Une attestation de présence sera remise aux participant·es.

Comité scientifique

AGUILAR RIO José Ignacio, AMELOT Angélique, AUDIBERT Nicolas, AUZANNEAU Michelle, AYRES-BENNETT Wendy, BADIOU-MONFERRAN Claire, BATTISTELLI Delphine, BEAUMATIN Eric, BENNINGER Céline, BERGERON MAGUIRE Myriam, BIGOT Violaine, BOULA de MAREUIL Philippe, BRUDERMANN Cédric, CAPIN Danièla, CAVALLA Cristelle, CELLE Agnès, CHISS Jean-Louis, CHITORAN Ioana,  COSTA James, CREVIER BUCHMAN Lise, DAVID Jacques, DE CHIARA Matteo, DERIVRY Martine, EL QASEM Faya, ELALOUF Aurélia, FAUTH Camille, FAVRIAUD Michel, FEDDEN Sebastian, FOUGERON Cécile, GALLERON Ioana, GENDROT Cedric, GILE Daniel, GRINSHPUN Yana, HALLE Pierre, KLINGLER Dominique, KÜBLER Natalie, LANCIA Leonardo, LANSARI Laure, LECLERCQ Benoit, LEGUY Cécile, MAHRER Rudolf, MASSON Caroline, MOLINIE Muriel, MORGENSTERN Aliyah, MULLER Catherine, NAÏM Samia, NEVEU Franck, PAVEAU Marie-Anne, PRADEAU Coraline, PREVOST Sophie, QUINT Nicolas, RASOLONIAINA Brigitte, REBOUL-TOURE Sandrine, RIDOUANE Rachid, SALAZAR ORVIG Anne, SAVATOVSKY Dan, SCHMOLL Laurence, SIOUFFI Gilles, SPAËTH Valérie, STEUCKARDT Agnès, STRATILAKI Sofia, TARAVELLA Iris, VALENTINI Andrea, VAN RAEMDONCK Dan, VASSILIADOU Hélène, VERONIQUE Georges-Daniel, PILLOT-LOISEAU Claire, VILLAR DIAZ Maria Belén, VON MÜNCHOW Patricia, WIONET Chantal, YAMAGUCHI Naomi, YOO Hiyon, ZARATE Geneviève. 

Comité d’organisation 

Leela Azorin, Marie Bouchet, Anastasia Buturlakina, Coline Caillol, Xuejing Chen, Jean-Claude Mapendano Byamungu, Sara Salmi, Caihong Weng, Dayeon Yoon. 

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